FAQ

Que fait l'AOI ?

L’objectif est de contribuer à l’amélioration de la santé globale et notamment de la santé bucco-dentaire des populations défavorisées.

Depuis près de  40 ans, l’AOI travaille sur des solutions adaptées aux problèmes de santé, en particulier dans les pays en développement.

Les partenaires de l’AOI vont être des facultés dentaires, des hôpitaux, un ministère de la santé, des institutions intergouvernementales, des organisations de la société civile (association locale de dentistes, ONG, etc.) L’appui est principalement orienté vers la prévention, la formation, l’amélioration de la sécurité et de l’accès aux soins.

Des projets sont menés au Laos, à Madagascar, en Haïti, au Cambodge et au Burkina-Faso.

L’AOI participe à la réflexion sur les problèmes de santé, notamment bucco-dentaire ainsi que les problématiques de développement.

Comment travaillez-vous ?

La spécificité des problèmes de santé bucco-dentaire dans le contexte des pays en développement suscite des réponses différentes de celles qui sont appliquées dans les pays dits industrialisés. Nous essayons de favoriser des  approches et des stratégies originales constituant une réelle alternative en matière de santé publique. Afin de tester ces approches, des projets de recherche-action sont mis en place avec les partenaires (suite à une phase de recherche,  des actions sont testées sur une population ou une zone réduite).

Forte de son expérience et du réseau de coopération avec qui elle travaille, l’AOI privilégie une démarche d’accompagnement des programmes.

Appuyer des partenaires du sud nécessite une bonne connaissance préalable des contextes, de la culture, et des problèmes. Les étapes importantes du cycle de projet sont à prendre en compte dans la gestion des actions entreprises (évaluation, planification, …).

Dès la préparation, des projets, elle intègre la perspective et la pérennité. Il s’agit d’identifier  des critères de pertinence te de faisabilité spécifiques à chaque situation. Ceux-ci vont faciliter le déroulement des étapes du projet en s’appuyant sur la complémentarité des expertises et la collaboration de ses partenaires. Dans chaque cas : une réflexion, une recherche, une collaboration,….

Ainsi, l’AOI développe des approches innovantes qui tendent à réduire les inégalités dans le domaine de la santé .

Nous essayons de renforcer les capacités de nos partenaires et d’éviter les relations d’assistanat.

Cette démarche de développement et de santé publique est guidée par des notions clés comme la pérennité, l’efficacité, l’acceptabilité, la pertinence, la faisabilité des actions.

Les projets ne sont plus livrés « clés en main » mais résultent d’une préparation concertée avec les professionnels, les universités et les pouvoirs publics concernés.

Comment en savoir plus ?

Sur le site vous avez accès à de nombreux liens.

L’AOI s’est engagée dans une campagne de sensibilisation aux problèmes de développement et de santé bucco-dentaire (au travers de publications, des congrès …), pour  échanger avec les professionnels de l’odontologie sur ces questions.

Comment l'AOI choisit les partenaires qu’elle appuie ? Selon quels critères ?

Le contexte doit être relativement stable et favorable à une approche de développement.  Les critères les plus important sont la dynamique et la motivation des partenaires potentiels.

J'ai un projet dans le domaine bucco-dentaire, est-ce que l'AOI peut m'aider ?

Il n’y a pas de critère unique. Il faut que le projet corresponde aux orientations de l’AOI. Nous essayons de privilégier une démarche de qualité et ne désirons pas multiplier nos actions si nous n’en avons les moyens. Soutenir des projets demande une grande énergie et des ressources humaines et financières suffisantes.

Pourquoi l’AOI intervient peu dans les situations d’urgence ?

Certaines situations ne peuvent correspondre aux contextes décrits  précédemment.

Dans une situation d’urgence, nous estimons que notre apport est très limité avec un impact sur la santé faible et peu durable. Quand la situation est difficile sur le terrain, il y a souvent d’autres priorités. L’urgence demande une logistique particulière et des moyens financiers importants.

Cependant, si des demandes d’autres associations nous parviennent, nous pouvons servir dans certains cas de relais et transmettre vos CV et lettres de motivation.

Qui part en « mission » à l’étranger avec l'AOI ? Que faire pour partir ?

Il y a 2 types de personnes ressources qui travaillent à l’étranger avec l’AOI :

Les coordinateurs de projets : Ce sont des chirurgiens-dentistes ayant une formation en santé publique. Ils sont salariés et gèrent les projets de l’AOI localement sur de longues durées (plusieurs années).

Les « consultants » : Ils  répondent à des besoins ponctuels pour des missions précises d’une à plusieurs semaines (évaluation, formation, expertise,…). Il s’agit de notamment de praticiens, d’universitaires choisis sur profil de poste.

Vous avez le profil suivant : formation en santé publique, enseignant, expert, compétences techniques précises, étudiant en santé publique. Nous pouvons être intéressés dans la limite de nos besoins et de ceux de nos partenaires. Nous pouvons aussi vous aider à trouver un site et des contacts pour réaliser votre sujet de stage.

Vous avez le profil suivant : chirurgien-dentiste libéral, étudiant, … nous ne pouvons vous proposer de « mission », cela ne correspond pas aux besoins de nos partenaires.

Si vous êtes motivés, nous pouvons vous orienter vers des formations complémentaires : santé publique, développement, épidémiologie,…

Quel est le rôle d'un coordinateur de projet pour l'AOI ?

C’est une activité très polyvalente. Il communique avec les partenaires locaux (ministères, associations, autres organisations, … ) et représente l’organisation. Il a en charge les demandes de financements et les rapports.

Expatrié pour plusieurs années, il connaît bien le projet, le contexte et le partenaire avec lequel il travaille au quotidien. Ainsi, il participe à la définition et à la gestion des orientations stratégiques. Il s’occupe aussi de son aspect administratif et financier (comptabilité, personnel, matériel).

Il peut ponctuellement organiser des formations ou bien faciliter les contacts avec des spécialistes.

Il participe aussi à la capitalisation d’expérience de l’AOI, c’est à dire tirer les leçons du projet,  bonnes ou mauvaises et les diffuser par des articles ou des présentations lors de congrès comme à l’ADF.

Actuellement, les projets au Burkina-Faso, au Cambodge,  en  Haiti,  au Laos bénéficient de l’appui d’un coordinateur à temps partiel.

Pourquoi ne faites-vous pas partir les praticiens qui le souhaitent pour effectuer des missions ponctuelles ?

Les praticiens libéraux peuvent êtres utiles pour des missions de soins, de formation ou d’installation de service.

Dans les premières années d’activité, l’AOI envoyait de nombreux praticiens dans différents pays. Avec le recul, nous avons pris conscience du caractère limité de ce type d’actions. Désormais, nous faisons peu appel à ces personnes ressources.

Il y a plusieurs raisons à cela :

Effectuer des soins pose de nombreux problèmes comme celui de se substituer au système local et aux chirurgiens-dentistes locaux.

Pour des formations, l’envoi de praticiens sur des périodes courtes pose des problèmes de cohérence (chaque praticien ayant par exemple sa technique propre, elle peut être très différente du  praticien précédent).

Dans le cadre de nos appuis à des programmes de prévention, il nous paraît inadapté de faire appel à des praticiens libéraux pour des missions ponctuelles. Appuyer ce type de programme demande des compétences en santé publique et des relations de longue durée avec les partenaires.

Nous avons constaté que le fait de multiplier les intervenants ne plait guère à certains partenaires du sud. Ils préfèrent souvent une relation durable et de confiance avec un nombre d’interlocuteurs réduit.

Les projets de l’AOI se sont considérablement professionnalisés et les besoins en personnel sont plus spécifiques.

Comment vous aider en France ?

Relais régionaux en France

L’AOI a besoin de relais. Pour informer les professionnels et les étudiants sur les problèmes de santé bucco-dentaire et de développement, pour mobiliser les organismes professionnels autour d’actions de solidarité, l’AOI a besoin de bénévoles.

Les actions sur le terrain nécessitent des professionnels mais la dynamique associative s’appuie sur des bénévoles.

Il peut s’agir par exemple de tenir un stand lors d’une soirée scientifique dans une région, aller présenter l’AOI à une réunion professionnelle du Conseil de l’Ordre de son département, organiser un événement pour une collecte de fonds (soirée Rotary, Lion’s, tournoi sportif,…) et d’autres actions auxquelles nous n’avons pas encore pensé.

Soutien financier (devenir cabinet partenaire, faire un don, commander des cartons de rendez-vous, cartes de vœux, cartes de correspondances)

Votre soutien financier vous permet soit de le déduire de vos impôts si c’est un don à hauteur de 66% du montant dans la limite de 20% de votre revenu imposable – (art 200-1b,CGI). Pour les entreprises (assujetties à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt des sociétés), la réduction d’impôt est égale à 60% du montant, dans la limite de 0.5% du chiffre d’affaires  (art 200-1 et 238bis-1b,CGI).

J'ai du matériel, êtes-vous intéressés ?

Les demandes de nos partenaires en matériel sont assez limitées.

Notre expérience montre que ce sont souvent des demandes lourdes à gérer, coûteuses et demandant beaucoup d’énergie pour des résultats limités.

 Citons un exemple :

Un partenaire du Cambodge a formulé une demande à l’AOI concernant un fauteuil dentaire. Estimant que la demande de ce partenaire est justifiée nous nous sommes intéressés à la demande.

Nous avons évalué l’intérêt financier d’envoyer un fauteuil depuis la France : enlèvement du matériel et livraison à l’emballeur (95 Euros), emballage  et livraison au dépôt (670 Euros) et le fret maritime (600 Euros) soit un total de 1365 Euros. Or notre partenaire peut acheter un fauteuil au Cambodge pour 1500 à 2000 Euros.

Afin de diminuer les coûts, il faudrait que nous prenions en charge certaines étapes comme la livraison au dépôt. Mais cela suppose une logistique plus importante. Cet exemple montre les limites en termes de coûts, mais il faut également penser aux problèmes de maintenance, de dédouanement, de qualité du matériel envoyé, d’éthique,…

Malgré les limites des « dons de matériel », nous servons ponctuellement de relais à certaines demandes de nos partenaires.

Si vous proposez du matériel, il doit répondre aux critères suivants :

–          être de qualité : l’utiliseriez-vous dans votre cabinet ?

–          correspondre à des besoins et à une situation de terrain,

–          être adapté au contexte,

–          être facilement transportable (petite instrumentation, matériel emballé,…).

Vous pouvez nous envoyer la liste de matériels correspondant à ces critères. Si cela correspond à la demande d’un de nos partenaires, nous pourrons servir de relais. Nous vous conseillons ensuite de contacter le siège afin d’avoir des informations complémentaires.

Je suis en voyage, je désire soigner des populations défavorisées qui me le demandent, qu’en pensez-vous ?

Pourquoi pas, mais il faut se poser quelques questions :

Ai-je l’autorisation de le faire ?

Quel serait mon opinion si en France, des chirurgiens-dentistes étrangers en voyage venaient soigner gratuitement les gens le demandant ?

Ai-je pris des contacts avec les professionnels locaux ?

N’y a-t-il pas localement des initiatives que je pourrais appuyer ?

Si j’ai du temps, de la motivation, comment puis-je m’investir de la manière la plus efficace ?

Quels sont les effets pervers d’une action individuelle de court terme ?

Quels enseignements de leurs actions tirent ceux qui ont déjà travaillé dans les pays en développement ?

Etes-vous une ONG indépendante ?

Oui, l’AOI est une ONG indépendante.

Les orientations sont prises par l’Assemblée Générale de l’association qui sont appliquées par son Conseil d’Administration ou le Bureau. Il peut s’agir des orientations générales et des priorités d’action, des nouveaux programmes ouverts, ou de la modification des statuts…

Ces instances de décision, composées des adhérents, sont souveraines.

Comment l'AOI est-elle financée ?

Les financements  proviennent :

  • de dons
  • des adhésions
  • de subventions (Agence française de développement, Conseil national de l’Ordre,)
  • de partenariats avec des entreprises

Vous pouvez trouver le rapport financier  sur le site.

Pour toute question complémentaire, contactez -nous !